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L’opération « nourriture contre pétrole » en Irak .Les kurdes reçoivent très peu d’aide par rapport au sud alors que le problème est ailleurs
La diplomatie du consensus, jolie formule pour faire passer des affaires douteuses et malsaines
Comment on exploite la crédulité et les bonnes intentions du nouveau venu pour donner une nouvelle image saine d’un monde sale.
Et le jeune idéaliste qui se retrouve mêler malgré lui à tout ce stratagème et est « baladé » entre les « moukhabarates » des deux cotés mais qui finit par tout dévoiler.
Un écran de fumée pour donner l’impression, l’illusion d’œuvrer pour « le bien de l’humanité ». Le temps de se décider à en finir une fois pour toute, tout le monde a eu largement le temps de profiter de cette crise et de se goinfrer ; pomper du pétrole bon marché, fourguer des médicaments périmés, de la nourriture « pourries »…etc.
Mais dans le film, on ne cite que les pays de l’est ou on fait référence à des entreprises ou sociétés de malfrats qui créent, gèrent et profitent de ce « marché noir ».
D’un autre coté (et comme presque toujours), dans ce pays arabe, ceux qui veulent dénoncer tout ça, ce sont des kurdes, européens ou américains.
Comme si les victimes des régimes totalitaires, dans certains arabes, n’étaient que les minorités qui y vivent.
Normalement c’était « Nourriture contre pétrole » mais c’est devenu « Pétrole contre nourriture »
En fin de compte, qu’a gagné l’Irak de toute cette intervention ?